Alors qu’il survolait certaines zones inondées du sud du Pakistan, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a constaté l’ampleur des effets de la catastrophe, appelant à un soutien financier massif et urgent pour ce pays, afin d’aider la population touchée par cette catastrophe” massacre climatique”.
Une déclaration du porte-parole de Guterres a indiqué que le secrétaire général de l’ONU a survolé certaines des zones les plus touchées avant de se rendre dans la province du Balouchistan, où il a rencontré la population locale, dont certaines ont été directement touchées par les inondations.
Selon les Nations Unies, beaucoup ont perdu des êtres chers, des maisons et tout ce qu’ils possédaient, au milieu des pluies de mousson presque continues, des inondations et des glissements de terrain causés par les pluies qui ont balayé le pays depuis la mi-juin.
Plus de 1 300 personnes sont mortes, ajoute la source, et des dizaines de millions de personnes sont désormais sans abri. Un tiers de ce vaste pays est maintenant sous l’eau, les récoltes ont été détruites et le bétail est mort.
“J’ai vu de nombreuses catastrophes humanitaires dans le monde, mais je n’ai jamais vu un massacre climatique de cette ampleur. Je n’ai tout simplement pas de mots pour décrire ce que j’ai vu aujourd’hui : une zone inondée trois fois la superficie totale de mon pays”, Guterres a déclaré aux journalistes à la fin de ses visites sur le terrain.
Au milieu de tout cela, Guterres ajoute : “J’ai également vu des niveaux élevés d’endurance et d’héroïsme humains – des secouristes aux gens ordinaires aidant leurs voisins”.
