Il s’agit de « fausses accusations inacceptables qui traduisent une haine cachée », a déclaré le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch dans le procès qu’il a intenté contre le Français José Bové, ancien membre du Parlement européen, qui a affirmé que le Maroc avait tenté de le corrompre en marge du commerce négociations.
Le Premier ministre marocain Aziz Akhannouch a déposé une plainte en diffamation à Paris contre l’ancien député européen français José Bové, qui affirme que le royaume a tenté de le soudoyer en marge des négociations d’un accord commercial au début des années 2000, selon des documents consultés par l’AFP.
José Buffé avait déclaré vendredi à la radio France Inter que lorsqu’il était rapporteur de la Commission du commerce extérieur « dans les années 2009-2014 », il s’opposait à l’accord de libre-échange « néfaste » relatif au commerce des fruits et légumes entre l’Union européenne et le Maroc.
Il a déclaré: « Le ministre de l’Agriculture (à l’époque, Aziz Akhannouch) n’a pas toléré mon opposition à ce projet et m’a proposé de m’apporter un cadeau à Montpellier, dans un café tranquille. »
Akhannouch dit dans le procès, qu’il a déposé mardi et qui a été vu par l’Agence France-Presse, qu’il s’agit de « fausses accusations inacceptables » et « reflètent une haine enfouie ».
L’avocat d’Olivier Baratelli a déclaré: « José Buffé essaie clairement et injustement de profiter des développements judiciaires liés au Parlement européen pour produire des histoires anciennes et infondées. »