Le Maroc peut-il résoudre la crise énergétique en Europe ?

 

 

Le Maroc a de grandes ambitions pour exporter l’électricité produite par les parcs solaires et éoliens vers l’Europe et les ressources dont il dispose pourraient être l’une des grandes réponses à la demande européenne.

Le Maroc représente la meilleure opportunité pour éloigner le continent européen de la dépendance qu’il a aujourd’hui au gaz russe.

La guerre en Ukraine a incité les politiciens européens à redoubler d’efforts pour lutter contre le changement climatique avec de nouvelles sources d’énergie propre, et le Maroc espère faire partie de la solution.

Elle est aux portes de l’Europe et a des plans ambitieux pour produire 52 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’espoir est qu’une grande partie de cette électricité sera exportée via des câbles sous-marins vers l’Europe.

Mais à l’heure actuelle, le pays doit encore construire de nombreux parcs solaires et éoliens. Ce pays d’Afrique du Nord de 39 millions d’habitants dépend désormais des importations pour répondre à 90 % de ses besoins énergétiques, la plupart provenant de combustibles fossiles.

En 2021, environ 80,5% de la production d’électricité au Maroc proviendra de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole. En revanche, seuls 12,4 % provenaient de l’énergie éolienne et 4,4 % de l’énergie solaire.

Cependant, le Maroc fait déjà des progrès significatifs dans la promotion de la production d’énergie renouvelable, grâce à des projets tels que l’immense parc solaire Noor Ouarzazate. Avec l’ouverture de la première phase en 2016, il s’agit désormais de la plus grande centrale solaire à concentration au monde.

Il permettra au Maroc de “se positionner comme un centre industriel d’investissements pour l’exportation de produits industriels verts” comme la fabrication de voitures utilisant les énergies renouvelables.

Cependant, la Banque mondiale estime qu’il en coûtera au Maroc 52 milliards de dollars pour atteindre son objectif d’énergie renouvelable pour 2030, la majeure partie de cet argent devant provenir du secteur privé. Le gouvernement marocain est d’accord avec cela.

L’administration est pleinement consciente des avantages potentiels et tente d’accélérer la vision renouvelée présentée pour la première fois par le roi Mohammed VI en 2009.

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