Le vice-Premier ministre tchèque Josef Sekela a annoncé l’accord des ministres européens de l’énergie pour fixer un plafond pour le prix du gaz, ainsi qu’un accord sur le mécanisme de mise en œuvre.
Le responsable tchèque a déclaré que l’accord sera activé automatiquement si le prix du gaz continue pendant 3 jours à dépasser la barrière des 180 euros par mégawattheure.
Sekela a ajouté – lors d’une conférence de presse à Bruxelles – que la tarification sera flexible car l’objectif est d’assurer l’approvisionnement et la stabilité des marchés financiers, et a souligné que le mécanisme sera automatiquement arrêté si la consommation tombe en dessous du prix offert et si l’approvisionnement en gaz est exposé au danger.
Pour sa part, la commissaire de l’Union européenne aux affaires énergétiques, Cadre Simson, a déclaré que l’Union est prête à arrêter le mécanisme de tarification du gaz si les institutions financières y voient un impact négatif sur les marchés, soulignant la poursuite de la réduction de la dépendance européenne vis-à-vis de la Russie.
Dans son premier commentaire sur la décision européenne, le Kremlin a déclaré que le plafond du prix du gaz de l’UE est une attaque contre le mécanisme de détermination des prix du marché, ce qui est inacceptable.
Le dossier a connu des tensions après l’augmentation du nombre de pays réclamant une réduction du prix plafond à moins de 200 euros, passant de 12 pays – la semaine dernière – à 16, et cela dans un contexte de baisse des températures dans les pays de l’Union européenne, qui conduit à une augmentation de la consommation.