Les Nations unies ont condamné « l’exacerbation de la répression » contre les dissidents en Tunisie, suite à une campagne d’arrestations d’hommes politiques et de magistrats isolés. Les avocats demandent à la justice de clarifier les conséquences de ces arrestations, qui, selon les médias, sont liées à des accusations de « complot contre la sécurité de l’État ».
Jeremy Laurence note que « le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a également noté que le ministère public a de plus en plus engagé des poursuites contre les dissidents, les accusant de comploter contre la sécurité de l’État, d’insulter le chef de l’État ou de violer le décret de la loi sur la lutte.
« Nous sommes également préoccupés par le fait que certains détenus ont été jugés par des tribunaux militaires pour avoir critiqué le gouvernement. Nous appelons les autorités à cesser immédiatement de juger des civils devant des tribunaux militaires.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme appelle les autorités tunisiennes à respecter les normes d’une procédure régulière et d’un procès équitable et à « libérer immédiatement » toutes les personnes détenues arbitrairement, y compris toute personne détenue pour avoir exercé sa liberté d’opinion ou d’expression. »
