La semaine dernière, les autorités burkinabé ont dénoncé l’accord signé en 2018 qui réglemente la présence des forces armées françaises sur son territoire.
L’accord prévoit de donner un mois aux forces françaises pour quitter le territoire du Burkina Faso. Ce pays côtier dispose d’un bataillon de près de 400 forces spéciales françaises.
Le pays a connu une vague de manifestations appelant au départ des militaires français stationnés au nord-est de la capitale Ouagadougou, et les manifestants accusent la France de ne pas en faire assez pour aider le Burkina Faso face aux attentats terroristes, et parfois de complicité avec les agresseurs.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré dimanche qu’il attendait des « éclaircissements » du Burkina Faso concernant sa demande de retrait des forces de son pays de son territoire d’ici un mois.
Macron a indiqué qu’il attendait « la parole du président Traoré, car j’ai compris que les messages qui circulaient à cet égard étaient très ambigus ».
Macron a laissé entendre, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Schultz, que la Russie a une relation avec cette question, en disant : « Il y a une spécialisation pour certains dans la région qui ont participé à ce que nous vivons en Ukraine, et je veux dire nos amis russes. «